Samedi 30 avril 2016 : Luik Records et Honest House présentent
RUDY TROUVE + MONSTER + M[[O]]ON
(+ vernissage d l’expo « Luik Records »)

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Rudy Trouvé

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Membre fondateur de dEUS, et présent sur ses deux premiers albums, Rudy Trouvé est une figure emblématique de la scène musicale belge.
Actif dans plusieurs groupes dont Dead Man Ray, Kiss my Jazz, Gore Slut, I H8 Camera, Tape Cuts Tape ou encore le Rudy Trouvé Septet, l’Anversois est aussi un peintre accompli, comme en témoignent les nombreuses pochettes de disque dont il est l’auteur.
Grand improvisateur, c’est en solo qu’il se produira ce soir à l’An Vert.

 

Monster

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Ce qui se joue est l’inverse du syndrome du Stockholm. Il n’est pas question ici de sympathie pour l’agresseur mais de déplacement. Une fois que l’on grandit et que les monstres sortent de sous le lit, que la ligne de lumière orange qui encadre la porte entrouverte ne suffit plus à les faire disparaître on en fait quoi ? On les prend pour ce qu’ils sont. Des bouts de nous en lutte contre d’autres bouts de nous et qui n’ont pas moins le droit à la parole. Ils peuvent même être si beaux quand ils voient qu’on les écoute.


Monster est un projet vidéo-musical réunissant Mirco Gasparrini (Blue Velvet, Everyone is Guilty), Caroline Poisson (Playboy’s Bend), Yvan Remacle (Paul Freeman Trio) et Gabriel Renard (Théâtre Le Moderne) qui écrit en temps réel sa propre trame narrative, définit son propre champ depuis lequel demeure visible au loin la locomotive cabossée du F#A# de Godspeed You! Black Emperor avançant au rythme des explosions irrégulières de la TNT de Tortoise. On est ici sur la ligne ténue et perméable qui distingue la nuit du jour et que les Monstres ne remarquent même pas.

 

M[O]ON

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La musique de M[[O]]ON produit son propre désert. De la chambre aux volets croisés, elle s’étend jusqu’aux frontières de la ville, qu’elle déplace avec elle. La musique de M[[O]]ON fait advenir juste avant la nuit les rêves les plus doux ; de ceux qui font signe aux morts et soulagent les vivants. Ses deux guitares, horizons instables à la ligne ondulante, parfois ténues, parfois violentes, projettent sur nos paupières des motifs sans limite qui se forment et se déforment dans une danse que seule l’aube peut arrêter.

 

Vernissage de l’expo : 19h

Concert : 20h

Paf : 8€