« Les confessions d’un pianiste mangeur de silence »
Un recueil de pièces écrites entre 2012 et 2014 dont les titres font référence à l’actualité (Lampedusa, Brown Blues, Les fleurs du Mali) ou à mes compositeurs de prédilection : Franz Schubert, Federico Mompou,Tom Waits (Les Corneilles, L’art de bien perdre son temps, Husky brother) sans oublier les amis proches ou disparus (Sur une note, J’adore la valse, Crever à l’équinoxe…).
Le philosophe Taoiste Tchouang-Tseu disait : le plus beau cadeau que l’on puisse faire à la parole est de se taire-ce à quoi j’ajoute, le plus beau cadeau que l’on puisse faire à la musique est de l’abreuver de silences…
« …quand il fait l’éloge des graves, Jean-Christophe a le verbe aigu, quand il chante Yeats, il célèbre Satie, quand il appuie l’accord avide, il nargue l’apesanteur…Faut dire qu’il est ailleurs.Il est dans le métal et la fougère, dans les courbes gitanes et les cigares Gadjo…La musique de Jean-Christophe est un oxymore, une caresse sur les illusions perdues, un sentiment qu’on cueille après maints détours, une onde qui rebondit et rebondit encore dans les étangs, les marres et puis les océans, là où rien n’est figé, où les poissons narguent le pêcheur. Jean-Christophe Renault c’est une berline des chants, c’est l’ours qui se cache poliment derrière son rocher d’abeille et qui dit, à qui veut l’entendre, « merde aux perruquiers »…car chez cet enfant de gabelle, la joie est une mélancolie et la noirceur une cantate, une encre qui sonne, comme un poème d’Emily Dickinson. » (ERNO)
en première partie:
eRno-piano Solo » la mécanique poétique’
eRno est auteur, compositeur et interprète liégeois. Il a grandi dans l’échancrure d’un piano ivre et dans une famille où la chanson et la musique se fredonnent à plusieurs. Depuis 20 ans, il multiplie les collaborations auprès de groupes et de musiciens tous azimut. Sans frontières. il est par ailleurs auteur de travaux de poésie, d’écriture, de sculpture sonore, de musique à l’image, de musique pour danse et spectacle vivant, d’illustration graphique. Depuis peu, eRno se lance dans la réalisation audiovisuelle au gré de portraits poétiques d’une rare singularité…
A L’An Vert il défendra « La mécanique poétique », un double album de sculptures sonores et spontanées qui paraîtra au printemps 2014 chez Homerecords
« J’irai là où mes doigts me cuisent, m’étalent, me palpent ou me dépâment lorsque je suis libre et dégagé, lorsque je brûle d’alcôve, lorsque l’infime mouvement ondulatoire de la corde du piano résonne par sympathie et m’évoque une épopée pleine de jus et d’orages sur une terre de poussière et d’arsenic… »
eRno le Mentholé
